Herculanum, l'autre POMPEI
Herculanum, l'autre POMPEI

Avant que le Vésuve n'engloutisse POMPEI, il avait déjà versé sa lave sur HERCOLANUM, une petite ville au sud de Naples. Pour comprendre je vous invite à passer d'abord par la salle d'exposition qui se trouve à l'extérieur. C'est un bâtiment à deux pas du site archéologique. A l'intérieur, dans des salles modernes, des écrans, des images 3D qui présentent ce qui s'est passé en image. Excellente introduction avant d'aller voir le site réel.


Le volcan n'est jamais très loin, on le voit toujours en perspective, dans toute la région. Il trône comme un roi. Comme un roi, car il est vivant. Avec ses fumées, ses tremblements, ses eruptions.

On a envie de dire qu'il a ses humeurs. Joie, dégoût, colère, on a rapidement fait de devenir un peut superstitieux, comme la plupart des napolitains à son égard.


HERCOLANUM est une ville du sud de l'Italie, comme on l'imagine. Des petites ruelles, des balcons, du linge qui pend, des vespas, des rues pavées.

Et puis il y a la scène des ces personnes, qui sur leurs balcon, font descnedre un panier avec de l'argent dedans, pendant qu'un jeune homme remplisse le panier de la commande. "Amazone", "Vinted", etc n'ont rien inventé.



Et puis il y a ces contrastes entre le magnifique et l'abandon. Des personnes qui ne descendent pas leurs poubelles, ils les jettent de leurs balcons !


La mer n'est jamais loin, parfois elle se cache, mais au détour d'une rue on la voit. On descend pour aller à sa rencontre et on mange des cornets de "calamari fritti", mon péché mignon. Vous pouvez manger autre chose bien entendu, mais pas moi.


La ville n'est pas très grande, elle se visite rapidement. Elle n'est pas très développée. Peu de restaurants, peu d'intérêts. Tout est concentré sur le site. Il y a bien un centre ville, on peut descendre par des escaliers et se rapprocher de la mer, avec un ensemble de petites animations. Mais bon.


Moi, j'aime ce genre d'endroit où il n'y a pas de panneau : "site touristique". C'est à vous d'ouvrir grands vos yeux et d'aller chercher le beau.

A Naples, il est dans les rues. Des images hors du temps, une salle où on joue aux cartes, des personnes âgées assises sur des escaliers, comme des lézards sur un mur.


La street food c'est la spécialité napolitaine. On mange dans les rues un peu de tout. Moi comme je le disais, ce sont les cornets de "calamari fritti". J'ai aussi vu pas mal de Calzone, la pizza qui se mange comme un sandwich, etc.


Et retour à la Villa Signorini, le luxe, le confort, le farniente.